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Dans le cadre de notre semaine spéciale 15 ans- hors les murs : Radio Campus Paris était, le jeudi 6 juin, en direct du Shakirail, lieu de création et d’expérimentation artistique.576684-10151478531983807-949283479-n

Le jeudi 6 juin, Radio Campus Paris était en direct du Shakirail, lieu de création et d'expérimentation artistique. Exploiteurs de catacombes, graffeurs, squatteurs en tout genre... se sont cotoyés pour 2h30 d'émission autour de la thématique "culture alternative et émergente au sein de la capitale".

Dans l’est parisien, le long d’une voie de chemin de fer, dans un local SNCF désaffecté transformé en « espace de travail artistique temporaire » - un squat toléré par les autorités. En cette journée ensoleillée de juin, , un groupe informel de militants de l’Internet libre a investi le lieu pour organiser une « Copy Party » - un événement banal dans de nombreuses villes occidentales, mais assez rare à Paris.

Dopo l'articolo di Federica Gatta sulle pratiche di occupazione degli spazi dismessi a Parigi, abbiamo proposto un'intervista a Vincent Prieur, cofondatore dell'associazione Curry Vavart. L'associazione, in questi mesi, ha occupato temporaneamente un vecchio spogliatorio della società ferroviaria francese. Un'area dismessa nel Nord di Parigi, a pochi passi dai binari di Gare de l'Est, accoglie ateliers, sale di prova per teatro e musica, eventi aperti alla cittadinanza.

Ha scritto per noi Federica Gatta, architetto laureata a Roma Tre, dottoranda in urbanistica/antropologia urbana all'Università di Paris Ouest Nanterre, membro del Laboratoire Architecture Anthropologie della scuola di architettura di Paris la Villette

Mardi 19 mars se réunissaient de façon exceptionnelle un adjoint au maire, un doctorant, deux artistes et une journaliste pour une conférence aiguisée sur le squat. Organisés par Noise, les débats ont mis à plat et décortiqué la problématique des squats d’artistes et leur relation avec la mairie de Paris.

Vincent Prieur, l’un des cofondateurs du collectif Curry Vavart, revient sur sa dizaine d’années d’expériences à organiser et développer des espaces de vie, de création et d’activités partagés avec les membres du collectif Curry Vavart.

Le Laboratoire De La Création - Le 59 Rue De Rivoli - La Générale - La Gare Expérimentale - Jour Et Nuit - La Forge/caserne Éphémère - Curry Vavart...

Nous on a gouté aux séances de foundfootage du Shakirail, espace de travail artistique expérimental dans le 19ème : 4 montages étaient proposés dimanche soir, dont l’un était plus particulièrement focalisé sur l’amour, et l’autre sur l’acteur Patrick Dewaere. Et pour tout vous dire, on s’est régalé, et on en a redemandé. Presque autant que de la purée de pois concassée.

(en anglais) Paris may be known for its museums and art galleries. But there is also a vibrant underground art scene, both indoors and outdoors. These spaces are under growing threat as demand in the city centre for office space and housing becomes ever more intense.

Ce mardi 1er mai, une bourse aux échanges numériques était organisée dans le cadre du Festival des ouvertures utiles. Un pied de la nez à la Hadopi pas très légal, alors que ni Sarkozy ni Hollande ne veulent l'enterrer. De prime abord, cette contrainte pour participer à la première bourse d’échanges numériques organisée par Shakirail dans la cadre du 8ème Festival des ouvertures utiles (FOU) a de quoi surprendre. Surtout venant de la part d’un collectif artistique en squatt plus ou moins conventionné dans un ancien vestiaire et centre de formation de la SNCF à côté de la gare du Nord, et qui propose de partager des fichiers IRL, in real life, en partenariat avec le hackerspace le Loop, le temps d’un 1er mai au parfum de lendemains qui chantent sans DRM.

Curry Vavart : derrière ce nom se cache un collectif d’artistes iconoclaste. La particularité de ces anciens squatteurs du Boeuf3 dans le 20e arrondissement, et du Gros Belec dans le 11e, est qu’ils ont réussi à convaincre des bailleurs, la mairie du 20e et la Ville de Paris de leur sérieux. Ils ont obtenu de pouvoir occuper temporairement de façon légale deux immeubles laissés vides à Paris...

L'expérience démarre donc rue des Maraîchers, dans un espace qui n’était pas squatté au départ, et cette précision est d’importance. Cela évite de laisser des surfaces inoccupées dans une ville qui en manque tant, cela économise de stupides dépenses de gardiennage, cela soutient des initiatives d’utilisation non privative des espaces, mais au contraire mutualisant les ressources (construction et partage de décors, ateliers en commun, etc.), en respectant les conditions de sécurité. Les lieux n’accueillent pas de public (seulement les artistes au travail), restent rudimentaires et brut de décoffrage (pas d’investissements somptueux avant démolition), ne sont à disposition que pour de (trop) courtes périodes...

Il n’a échappé à personne qu’en deux mois ce sont plus d’une quinzaine de squats qu’on a contraint de fermer dont la Marquise (place des Vosges),le Gros Belec (rue du Chemin Vert), le OXIII et la Demi-Lune (Montreuil), alors que la trêve hivernale démarrait le premier novembre. Pour le Gros Belec, (le squat qui avait ouvert en février 2010, , les choses ont été un peu différentes et l’expulsion non-violente. Un procès était en cours...

Le collectif d'artistes qui s'était installé, mi-février, dans un vaste hangar de 3000 m2, rue du Chemin-Vert (XIe), s'est fait expulser hier matin par la police. « Le propriétaire nous avait assignés en justice et le tribunal nous avait donnés jusqu'au 25 octobre pour partir. Mais nous espérions pouvoir atteindre la trêve hivernale du 1er novembre », a déclaré un des responsables du collectif Curry Vavart...

Paris a enterré quantité de « squ'arts » cette année. Des espaces culturels autogérés nichés dans les interstices de la ville, il n'en restera que cinq ou six, car la liste noire va s'allonger en novembre...

Les artistes du squat du « Gros Belec », situé 107 rue du chemin vert, ont été expulsés sans heurts le vendredi 29 octobre au matin, à deux jours de la trêve hivernale. Après négociation avec le propriétaire des locaux et la Préfecture de Police, ils ont pu récupérer leur matériel laissé sur place dès la semaine suivante. Ils se cherchent à présent un nouveau lieu pour continuer leurs activités...

L’association avait dénommé cet espace «le Gros Celec», rue du Chemin Vert dans le XIème arrondissement, et y organisait régulièrement des expositions, des spectacles et des projections de films. «Une vingtaine de personnes y résidaient et environ 150 gravitaient autour du lieu», selon Bady Zeaiter...

Un collectif d'artistes, qui s'était installé en février à Paris dans un hangar de 3.000 m2 désaffecté depuis huit ans, s'en est fait expulser vendredi matin dans le calme par la police.
L'association avait dénommé cet espace «le Gros Belec», rue du Chemin Vert dans le 11e arrondissement. Elle y organisait régulièrement des expositions, des spectacles et des projections de films...

Ils ont besoin d’espace pour travailler, dans des villes où les prix de l’immobilier ne cessent de grimper, mais ils gagnent peu ou mal leur vie. Alors ils trouvent où s’installer, même dans le centre de Paris. Ils se baladent, connaissent tous les recoins de la ville, la surveillent attentivement, et trouvent un lieu à leur goût, pour travailler et pour vivre. Jusqu’à ce qu’on les en déloge...